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MACRON DÉGAINE SA PRAVDA : LA CENSURE TOMBE EN 48H CHRONO | GPTV

Nicolas Stoquer

Le 1er décembre 2025 à 12h30, Nicolas Stoquer dévoilait comment Emmanuel Macron voulait instaurer un label d’État pour trier les médias et imposer sa vérité officielle, un pas décisif vers la censure totale, en direct sur Géopolitique Profonde.

Macron veut trier les médias et contrôler la vérité

Emmanuel Macron avance un projet sans précédent : instituer un label officiel séparant les « bons » médias des « mauvais ». L’objectif est limpide : placer sous tutelle étatique la liberté d’informer. Couplé à un référé contre les « fausses informations » permettant une suppression judiciaire en quarante-huit heures, ce label ouvre la voie à un contrôle direct du discours public. Il ne s’agit plus de garantir la liberté de la presse, mais de l’encadrer au nom d’une prétendue « fiabilité ». Cette logique autoritaire réinstalle l’État au cœur de la production du vrai et du faux. Ce n’est plus l’opinion publique qui juge, mais un pouvoir qui élimine ce qui dérange.

Ce projet parachève une dérive initiée depuis 2018 avec la loi « fake news ». En multipliant les filtres, Macron veut redéfinir ce qu’est une information « responsable ». Le juge devient arbitre du réel, la presse indépendante devient suspecte, et les médias d’opposition sont relégués au rang de danger public. Le pouvoir politique se mue en tuteur moral, autorisé à dire ce qu’un citoyen doit croire. C’est la négation même du pluralisme.

L’État veut transformer les juges en gardiens du vrai

Le référé express contre les « fausses informations » est une arme d’intimidation redoutable. En quarante-huit heures, un contenu jugé « faux » pourrait disparaître sur décision judiciaire. Ce mécanisme court-circuite tout débat contradictoire. Il suffit d’une plainte, d’une suspicion, pour que le marteau judiciaire tombe. Ce dispositif créerait une justice d’urgence pour museler la contestation.

Ce n’est pas une mesure technique : c’est un outil de contrôle idéologique. L’État décide, les juges exécutent, et la presse indépendante se tait. Les garde-fous historiques existent déjà. En ajouter un autre, plus rapide, revient à fabriquer un appareil de censure d’État. L’information devient un produit soumis au tampon officiel du pouvoir.

Vers un crédit social de l’information à la française

La création du label des « médias responsables » serait confiée à l’Arcom, autorité sous tutelle, et à Reporters sans frontières. Ce duo décidera qui mérite la confiance du public. Le média labellisé pourra diffuser librement, le média « dangereux » sera déréférencé, voire effacé. C’est un crédit social appliqué à l’information.

Cette architecture consacre un basculement totalitaire : l’État se dresse en juge moral du réel. La pluralité devient suspecte, la pensée critique subversive. Derrière la façade démocratique, un pouvoir redoute le peuple éclairé.

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