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LES ASSASSINATS POLITIQUES DE LA Ve RÉPUBLIQUE LES PLUS IMPORTANTS QUE L’ON VOUS VACHE | GPTV

Pierre de Frebourg, Mike Borowski

Le 30 octobre 2025 à 19h, Pierre de Frebourg était l’invité de Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.

Pierre de Frebourg est un enquêteur français reconnu pour ses recherches sur les affaires d’État, les réseaux d’influence et les mécanismes du pouvoir. Il s’attache à dévoiler les complicités entre élites politiques et économiques et leurs effets sur la souveraineté nationale.

Assassinats d’État et corruption d’État

Les assassinats politiques et la corruption d’État forment les deux mâchoires d’un même étau qui écrase la République. Derrière les discours de « transparence » se cache une mécanique froide : éliminer les gêneurs, neutraliser les juges ou journalistes menaçant de révéler les circuits de la corruption. En quarante ans, plus de 3 300 milliards d’euros ont disparu des caisses publiques sans que les véritables responsables soient inquiétés. Chaque président de la Ve République a couvert ou validé des opérations d’élimination au nom de la « raison d’État ». Le meurtre politique est devenu un instrument de gestion du pouvoir.

De Mehdi Ben Barka à Pierre Bérégovoy, la continuité des méthodes démontre la logique d’un système prêt à tout pour protéger ses secrets. Ben Barka, enlevé pour avoir dévoilé les financements occultes ; le juge Renaud, abattu pour avoir ouvert la boîte noire du banditisme politique ; Robert Boulin, retrouvé noyé après avoir dénoncé la corruption giscardienne. Tous ont été supprimés sous couvert de « suicide » ou « règlement de comptes ». Ces morts dessinent la cartographie sanglante de la République des affaires.

L’élimination des témoins du pouvoir

Derrière chaque « mort suspecte » : les mêmes acteurs, les mêmes méthodes. Un dossier explosif, une menace, puis la disparition du détenteur de la vérité. François de Grossouvre, intime de Mitterrand, retrouvé mort dans son bureau de l’Élysée après avoir voulu parler. Jacques Mesrine, exécuté par la police pour l’exemple. Ali-André Mécili, avocat du FLN, abattu par un tueur lié à la DST. Dans tous les cas : justice bâillonnée, preuves effacées, dossiers verrouillés. Le mensonge d’État devient méthode de gouvernement.

La tuerie d’Auriol ou l’affaire Fouad Alia obéissent à la même logique : éliminer ceux qui menacent de révéler les liens entre corruption et services d’influence. Les commanditaires, souvent intégrés à la hiérarchie policière ou aux services secrets, restent intouchables. Les témoins disparaissent, les dossiers sont classés. Le sang des gêneurs devient l’encre invisible des contrats d’État.

Une République des fusibles et des mensonges

Sur onze affaires majeures depuis 1965, six n’ont jamais été élucidées, trois maquillées en suicides, deux seulement ont conduit à des condamnations mineures. L’État s’auto-blanchit. Les coupables officiels ne sont que des fusibles, pendant que les décideurs présidentiels se cachent derrière le « secret défense ». Quand l’argent pourrit la hiérarchie, l’assassinat devient un outil de régulation. De De Gaulle à Macron, le fil rouge du pouvoir reste le même : protéger la caste au détriment du peuple.

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