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AVANT DE PARTIR, FRANÇOIS BARYOU S’OFFRE UN “CADEAU” SCANDALEUX ! | GPTV

Mike Borowski

Le 31 août 2025 à 12h30, Mike Borowski révélait comment François Bayrou, avec la rénovation de son bureau municipal à 40 000 euros, incarnait la fracture entre peuple et dirigeants.

François Bayrou symbole d’un pouvoir déconnecté

Devenu Premier ministre tout en restant maire de Pau, François Bayrou illustre ce fossé entre discours d’austérité et confort personnel. Alors qu’il prône les sacrifices, il valide des dépenses somptuaires sous prétexte de « retour à l’esprit d’antan ». Ce geste, dans un contexte de restrictions, symbolise le mépris social d’une élite qui impose l’effort mais s’en exempte. Le message est clair : les citoyens doivent payer la crise, pendant que les élites conservent leurs privilèges.

L’affaire Bayrou révèle un système politique déconnecté, où les responsables utilisent l’argent public comme levier de prestige tout en augmentant la pression fiscale. Ce double discours, fait de rigueur imposée et de privilèges préservés, nourrit un sentiment d’injustice grandissant. Le bureau rénové devient l’image d’un pouvoir coupé du réel : sévérité pour les uns, passe-droits pour les autres.

La peur comme instrument de contrôle

Pour justifier ces contradictions, le pouvoir mobilise une rhétorique alarmiste. Bayrou, aux côtés de Macron, agite sans relâche le spectre de la dette et de la faillite nationale. Cette peur organisée légitime l’austérité comme nécessité vitale, empêchant toute remise en cause. On exige toujours plus d’efforts, sous menace de chaos.

Cette stratégie vise à maintenir une domination symbolique. Tandis que les Français perdent services publics et pouvoir d’achat, les élites conservent leurs privilèges. Dépenser l’équivalent de plusieurs années de salaire pour rénover un bureau démontre que les règles imposées ne concernent pas ceux qui les édictent. Cette duplicité nourrit la défiance : les sacrifices deviennent un outil de contrôle, non une nécessité partagée.

Le système condamné par sa propre hypocrisie

Chaque scandale renforce le rejet des élites. L’affaire Bayrou s’ajoute à une longue série qui mine la confiance dans les institutions. Le peuple constate que la rigueur n’est qu’un discours d’autorité, non une exigence partagée. La répétition de ces abus accélère une rupture profonde.

Un pouvoir fondé sur la peur ne peut survivre à son propre mépris. Plus les dirigeants réclament des efforts tout en se servant, plus la fracture sociale s’aggrave. Le cas Bayrou est plus qu’un caprice : un symptôme de la décomposition d’un pouvoir qui, croyant s’élever au-dessus des règles, sape chaque jour sa propre légitimité.

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