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“100 FOIS PLUS FORT QUE LES GILETS JAUNES” : L’ÉTAT A PEUR DE CE QUI ARRIVE ! | GPTV

Mike Borowski

Le 18 août 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous en direct sur Géopolitique Profonde pour une émission explosive.

La décision de François Bayrou de supprimer deux jours fériés

L’annonce de François Bayrou de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai a suscité une onde de choc. Deux repères de la mémoire collective française sont balayés au nom du redressement budgétaire.

Bayrou affirme que ces jours n’ont plus de dimension religieuse. Mais Pâques reste au cœur du christianisme, bien plus fondamental que Noël. Le lundi qui suit, même sans portée liturgique, est un ancrage social fort. Le 8 mai, lui, commémore la victoire sur le nazisme et symbolise la liberté retrouvée. Le supprimer, c’est heurter un pilier de la mémoire nationale.

Ce qui rend la mesure explosive : aucune compensation salariale. Contrairement au lundi de Pentecôte devenu journée de solidarité, ces deux jours seront travaillés gratuitement. Pour salariés et fonctionnaires, c’est un recul net, une obligation de produire plus sans être payés davantage.

Même certains chefs d’entreprise dénoncent l’absurdité d’un tel choix : « Travailler plus sans payer plus n’est pas envisageable », déclare un industriel du textile. Le rejet est massif : 70 % des Français y sont opposés, voyant là une attaque contre leurs droits sociaux et leurs repères culturels.

Le spectre des Gilets jaunes décuplé

Henri Guaino, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, alerte : cette décision pourrait provoquer une colère sociale « cent fois plus importante que celle des Gilets jaunes ». Le contexte est explosif : coupes dans la santé, baisse des prestations, inflation, salaires stagnants, services publics dégradés. Une population déjà sous pression voit ses repères supprimés.

Les Gilets jaunes ont montré que la France rurale et périurbaine pouvait se soulever face à l’injustice. Cette fois, les jours fériés touchent tous les Français, quels que soient leur statut ou leur métier.

La suppression de symboles collectifs alimente le sentiment de rupture entre un pouvoir technocratique et un peuple fatigué d’être sacrifié au nom de l’austérité. Si l’indignation prend, la contestation pourrait dépasser celle de 2018.

Vers un automne de rupture

La rentrée s’annonce agitée. Les syndicats, affaiblis ces dernières années, disposent d’un motif fédérateur. Les Français voient leur temps de travail augmenter sans rémunération, perdent deux repères symboliques, et perçoivent la mesure comme une provocation.

La colère pourrait unifier ouvriers, cadres, indépendants et petits patrons. En supprimant deux jours à haute portée symbolique, le gouvernement sous-estime l’attachement des Français à leur calendrier.

Les 4,2 milliards d’euros espérés ne pèsent rien face au sentiment d’injustice. Les Français supportent l’impôt, mais pas de travailler gratuitement. Cette mesure cristallise un ras-le-bol général.

Henri Guaino prévient : si le pouvoir persiste, la France pourrait entrer dans une séquence sociale intense, où la rue ne se contentera plus de ronds-points, mais cherchera à renverser le rapport de force.

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