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CAUCHEMAR À NICE : LES CITOYENS BALANCENT LA SOMBRE RÉALITÉ ! | GPTV INVESTIGATION
Le 17 août 2025, Mickaël proposait un nouveau micro-trottoir pour GPTV Investigation.
Il était allé à la rencontre des Niçois pour recueillir leurs impressions sur la sécurité dans leur ville. Nice, vitrine nationale de la vidéosurveillance avec ses 5 000 caméras, fait pourtant face à une montée des agressions. Dans la rue, les habitants parlaient sans détour : peur persistante, caméras jugées inutiles, manque de présence policière, sentiment d’impunité. Leurs réponses dressaient un tableau brut de la réalité.
Sécurité fractionnée, peur palpable
Une partie des habitants disait se sentir en sécurité en journée, dans les zones centrales. Mais à la tombée de la nuit, la perception changeait : quartiers isolés, ruelles sombres ou regroupements devenaient synonymes d’angoisse. Cette peur reposait sur des faits vécus : avoir été suivi, croiser un individu agressif ou assister à une altercation suffisait à faire basculer le quotidien dans l’inquiétude.
Ce malaise révélait un paradoxe. Nice est la ville la plus surveillée de France, avec 5 000 caméras. Ce dispositif était censé rassurer, mais pour beaucoup, il restait inefficace. Sans intervention rapide en cas d’incident, les caméras apparaissaient comme un outil vide. La peur ne disparaissait pas par la présence de caméras, mais par la certitude qu’une aide pouvait arriver immédiatement.
Caméras omniprésentes, efficacité absente
La vidéosurveillance couvre la quasi-totalité des zones stratégiques. Les images sont analysées et stockées pour servir de preuves. Sur le papier, le système impressionne. Mais dans les faits, filmer une agression ne l’empêche pas. Les témoins de violences le soulignaient : l’œil électronique constate, il ne protège pas.
Ce décalage nourrit un sentiment d’impuissance. Les habitants dénonçaient un manque criant de policiers en soirée. Cette absence renforce l’idée que la ville est livrée à elle-même après une certaine heure. Les enregistrements peuvent aider après coup, mais ne remplacent jamais une intervention immédiate. Ce fossé entre surveillance et action constitue la faille majeure du système actuel.
Réaction humaine, seule réponse crédible
Les solutions évoquées convergeaient : seule la présence humaine peut garantir la sécurité. Les Niçois demandaient plus de policiers visibles, capables d’intervenir sans délai. Ils insistaient aussi sur la prévention : éducation, autorité parentale, prise en charge psychiatrique. Il ne suffit pas de filmer les faits, il faut les empêcher.
Les témoignages étaient marquants. Une femme suivie sur plusieurs rues, une tentative de vol avec menace de mutilation, une agression sexuelle en centre-ville lors d’une tentative de suicide, ou encore des attaques au couteau sous les yeux de passants sans aucune intervention. Ces récits révélaient l’échec d’un système fondé sur la seule technologie. Ils rappelaient que la sécurité se construit sur le terrain, dans l’action directe.
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