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« BAYROU DOIT TOMBER » | GPTV
Le 18 juillet 2025, Mike Borowski dévoilait les coulisses explosives de la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : entre clientélisme, salaire doré et manœuvre politique orchestrée par François Bayrou pour s’assurer du silence du PS.
Un parachutage doré au cœur de la haute fonction publique
Alors que les Français subissent une austérité croissante, la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes résonne comme une gifle. Ancienne ministre socialiste, elle rejoint cette prestigieuse institution par le « tour extérieur », un dispositif discrétionnaire qui évite le concours traditionnel. À la clé : un salaire allant jusqu’à 12 000 € mensuels, pour une fonction censée incarner rigueur budgétaire et neutralité républicaine.
Le timing choque : alors que le gouvernement envisage de supprimer deux jours fériés pour réduire les dépenses publiques, cette nomination apparaît comme une provocation. En coulisse, la manœuvre semble limpide : François Bayrou, président du MoDem et haut-commissaire au Plan, aurait soufflé son nom pour neutraliser le groupe PS à l’Assemblée, en vue du prochain budget. Une pratique ancienne sous la Cinquième République, mais poussée ici à son paroxysme.
Le pouvoir par le réseau, pas par le mérite
Officiellement, cette nomination découle d’un appel à candidatures. En réalité, elle incarne les dérives d’une oligarchie administrative où l’entre-soi l’emporte sur la compétence. Aucun passage par l’ENA, aucune expérience dans les juridictions financières, aucune expertise comptable. En revanche, un solide réseau : ancienne ministre de l’Éducation, compagne de Boris Vallaud, président du groupe PS, protégée de Pierre Moscovici, actuel président de la Cour des comptes.
Ce dernier, lui aussi ex-ministre, s’est récusé formellement du processus tout en défendant la légitimité de cette nomination. Une posture d’équilibriste qui peine à convaincre. Il se veut garant de l’éthique, mais dirige une institution où les réseaux politiques conditionnent trop souvent les promotions. Le « tour extérieur » devient un outil pour recaser les battus du suffrage universel dans les rouages de l’État.
Une stratégie d’occupation des postes clés
Cette affaire s’inscrit dans une logique installée : la captation progressive des postes-clés par une élite politique évitant le verdict des urnes. Les défaites électorales n’écartent plus du pouvoir, elles ouvrent la voie vers les autorités administratives indépendantes : Conseil d’État, Cour des comptes, Autorité de la concurrence.
Bayrou pilote avec précision cette recomposition. En plaçant Vallaud-Belkacem, il sécurise un soutien potentiel au moment où l’Exécutif joue sa survie face à une possible motion de censure. Offrir un poste stratégique en échange de loyauté revient à contourner le débat parlementaire. Ce n’est plus un affrontement d’idées, mais une redistribution de postes entre initiés. Le peuple vote, l’oligarchie se répartit les sinécures.
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