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GUERRE À GRANDE ÉCHELLE : VON DER LEYEN NOUS IMPOSE LE PIRE ! | GPTV

Nicolas Stoquer

Le 26 juin 2025, Nicolas Stoquer dévoilait comment Von der Leyen transforme l’Union européenne en machine de guerre verte sous tutelle de l’OTAN et du chantage trumpien, sur GPTV.

L’Europe s’offre une guerre comme relance économique

Ursula von der Leyen ne parle plus de paix, elle programme une guerre. Devant le Parlement européen, elle annonce un réarmement massif de 650 milliards d’euros. Elle sourit. L’instant est glaçant. Les élites européennes brandissent la menace de guerre non comme un danger à éviter, mais comme une opportunité stratégique. La logique industrielle prime : le complexe militaro-industriel l’emporte sur la diplomatie. Von der Leyen, bras levés, incarne cette bascule.

Ce réflexe martial rappelle celui observé pendant la crise du Covid : à l’époque, Bruxelles se ruait sur des milliards de doses vaccinales dans un processus opaque et lucratif. Aujourd’hui, c’est le spectre d’une guerre qui justifie une relance militariste. Peu importe la menace, pourvu qu’elle ouvre des marchés. Guerre contre les virus hier, guerre contre les Russes demain : dans les deux cas, des flux d’argent public irriguant les géants industriels.

Trump, parrain géopolitique de l’OTAN

Au sommet de l’UE, Donald Trump n’a pas usé de diplomatie mais de chantage. L’Espagne, accusée de sous-financer l’OTAN, devient sa cible. Il lance une menace limpide : « Ce que l’Espagne a fait est terrible. L’économie pourrait être détruite. » Puis, comme un capo humiliant un sous-fifre : « On va lui faire cracher le double. Par le commerce. » Ce n’est plus une alliance, mais un racket. Les États-Unis imposent leur vision stratégique comme extorsion planifiée.

Face à cette pression, les dirigeants européens ne bronchent pas. Ils ricanent, s’inclinent, cherchent comment payer. L’OTAN devient un instrument de pression économique. Les États ne sont plus partenaires mais débiteurs. Par peur d’un affaiblissement commercial, tous finiront par céder. L’Europe a non seulement perdu sa voix diplomatique, mais aussi sa souveraineté budgétaire, au profit d’une domination transatlantique sans réciprocité.

Une économie de guerre repeinte en vert

L’Union européenne maquille sa fuite militariste d’un vernis écologique. Le Cadre de transparence renforcé (CFR), en vigueur depuis fin 2024, impose de rendre publiques les émissions de CO₂ des armées. Détail en apparence, mais révélateur : les forces armées, jusqu’alors exemptées, représentaient jusqu’à 5,5 % des émissions mondiales, autant que le trafic aérien et maritime international.

La suite semble écrite : munitions écologiques, bombes neutres, tanks solaires et arsenaux bas carbone. Cette absurdité cache une stratégie destructrice. Verdir la guerre n’en change pas la nature. Sous ce vernis climatique, l’économie de l’armement poursuit sa trajectoire mortifère, sourde aux logiques de paix comme aux exigences environnementales. Cynisme ultime : faire la guerre proprement devient l’idéal bureaucratique d’une Europe en déshérence morale.

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