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COUP DE THÉÂTRE : TRUMP IMPOSE UN CESSEZ-LE-FEU ENTRE ISRAËL ET L’IRAN ! | GPTV

Nicolas Stoquer

Le 24 juin 2025, Nicolas Stoquer décryptait comment une frappe symbolique de Trump sur les sites nucléaires iraniens a suffi à imposer un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, sur GPTV !

Les sommets nocturnes

Le cessez-le-feu annoncé en pleine nuit par Donald Trump bouleversait le paysage géopolitique. Quelques heures plus tôt, l’armée américaine lançait l’opération “Midnight Hammer”, ciblant Fordow, Natanz et Esfahan à l’aide de bombardiers B‑2 et de missiles Tomahawk. L’annonce suivait cette démonstration de force : une frappe chirurgicale, massive en apparence mais calibrée pour éviter l’embrasement. Brutal et théâtral, ce geste tranchait avec les stratégies européennes hésitantes. Là où d’autres tergiversaient, Trump frappait, imposait la paix et repartait en maître de la narration.

Cette stratégie relevait du coup de génie tactique. Les frappes visaient des installations vides, selon les sources iraniennes. Aucune matière nucléaire n’était présente. Ce choix révélait une entente implicite : donner à voir un acte de guerre sans en assumer le prix. Les partisans de l’escalade étaient neutralisés. Trump prenait de vitesse tous les acteurs, en imposant une réalité indiscutable : les frappes avaient eu lieu, sans feu nucléaire. Une paix imposée au prix du spectacle.

La frappe symbolique

Le théâtre géopolitique s’était joué au millimètre. Fordow, Natanz, Esfahan – des noms mythiques – étaient pulvérisés dans l’imaginaire collectif. Sur le terrain, seules restaient des structures vides. Le génie de l’opération résidait dans cette capacité à frapper des symboles sans toucher au cœur du réacteur. La violence devenait communication. Le missile, un message. Trump maîtrisait ce langage de l’intimidation contrôlée.

Cette séquence réduisait à néant les options des adversaires. Les faucons israéliens se repliaient. Les durs du régime iranien étaient piégés : riposter, c’était déclencher une guerre perdue d’avance ; se taire, c’était admettre une défaite symbolique. Le coup, finement orchestré, permettait aux opinions publiques des deux camps d’y voir une victoire. Un écran de fumée à visée pacificatrice, une mise en scène stratégique stoppant l’escalade sans perte de face.

Trump ou Machiavel ?

Avec cette opération, Trump endossait le rôle du Machiavel moderne. Il maniait la guerre comme une pièce : frapper sans tuer, choquer sans détruire. Il transformait un conflit latent en théâtre de diplomatie brutale. En quelques heures, il imposait un cessez-le-feu que personne n’avait obtenu depuis des mois. Il devenait la clé d’un nouvel ordre imposé par des gestes forts, des images saisissantes, mais des bilans humains minimes.

Ce mode opératoire rappelait ses précédents coups d’éclat : Al-Chaayrate en 2017, Soleimani en 2020. Une frappe, puis le silence. Pas de guerre longue, pas de chaos durable. Une action ciblée, rapide, efficace. C’était l’inverse d’un conflit ouvert, une leçon de domination. Le monde découvrait que le chaos pouvait être ordonné, contenu dans une séquence médiatique. Et Trump s’imposait comme le seul capable de jouer ce jeu dangereux avec une précision terrifiante.

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