GÉOPOLITIQUE PROFONDE (www.geopolitique-profonde.com)

PETER BRABECK-LETMATHE EST LE NOUVEAU MAITRE DE DAVOS, ET CE SERA PIRE QUE SCHWAB ! | GPTV

Mike Borowski

Le 23 avril 2025, Mike Borowski révélait comment Peter Brabeck-Letmathe, ancien PDG de Nestlé, prépare la prise totale du pouvoir des multinationales au sein du WEF, sur GPTV !

Le règne de Nestlé sous Brabeck-Letmathe : marchandisation de l’eau et pratiques prédatrices

À la tête de Nestlé durant près de vingt ans, Peter Brabeck-Letmathe a défendu une vision brutale : l’eau n’est pas un droit humain, mais une marchandise. Ce principe s’est traduit sur le terrain : pompage intensif de nappes phréatiques en Californie, au Pakistan ou au Nigeria, privant les populations locales d’eau potable pour vendre des bouteilles à prix fort en Occident.

Dans le Sud global, Nestlé a promu le lait en poudre pour bébés dans des zones sans eau potable, provoquant des drames sanitaires. Sous Brabeck, l’entreprise a aussi été pointée comme l’un des plus grands pollueurs plastiques au monde. Malgré un discours sur la “responsabilité sociale”, la stratégie reste la même : maximiser les profits en exploitant les ressources vitales et en sacrifiant l’environnement.

Mainmise sur le travail : répression syndicale et exploitation infantile

La gouvernance Brabeck, c’est aussi la répression des syndicats. En Amérique latine, Afrique et Asie, des employés dénonçant leurs conditions ont été licenciés, menacés, parfois assassinés, comme à Medellín. Une culture de l’intimidation au travail, appuyée par une sous-traitance massive qui dédouane Nestlé des abus.

Le scandale du cacao en Afrique de l’Ouest en est l’exemple : enfants de moins de 12 ans employés dans des conditions dangereuses pour produire du chocolat “premium”. Cette brutalité sociale est structurelle. Brabeck incarne un capitalisme disciplinaire, où l’humain est remplaçable et la rentabilité prime sur tout.

Un Forum économique mondial sous contrôle des multinationales

Le remplacement de Klaus Schwab par Brabeck-Letmathe à la tête du WEF marque un tournant : les multinationales prennent officiellement le contrôle. Schwab entretenait l’illusion d’un équilibre entre États, ONG et entreprises ; Brabeck revendique la domination économique.

Sous sa direction, le WEF poussera la privatisation des biens communs, la financiarisation de l’écologie, et la promotion d’une “transition” verte rentable pour les grandes firmes. Derrière les discours climatiques, les pollueurs historiques continueront d’exploiter le Sud global tout en touchant des subventions.

Avec Brabeck-Letmathe, le WEF devient le directoire assumé d’un capitalisme néolibéral, déconnecté des peuples et des urgences sociales. La gouvernance mondiale se réduit à un outil au service des lobbies. C’est la fin de toute prétention à l’inclusivité ou à la justice globale.

Support the show

Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.

https://geopolitique-profonde.com/