DICTATURE DES JUGES : LE POUVOIR SUPPRIME LE RN ! | LA MATINALE GPTV

Le 1er avril 2025, Sylvain Ferreira, Bruno Gollnisch et Éric Branca étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer, su Géopolitique Profonde !

Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.

Bruno Gollnisch est un homme politique français associé au Front National, devenu le Rassemblement National. Il a débuté sa carrière politique en tant que député français de 1986 à 1988. Par la suite, il a été élu député européen, mandat qu’il a exercé de 1989 à 2019. Au sein du Front National, il a occupé plusieurs postes de direction, y compris celui de secrétaire général, délégué général et vice-président. Il a également dirigé la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen en 2002.

Éric Branca est un journaliste et écrivain français, connu pour ses travaux sur l’histoire politique et les relations franco-américaines. Son livre “L’ami américain” explore les dynamiques complexes entre la France et les États-Unis, notamment durant la période de l’après-guerre et les années de présidence de Charles de Gaulle.

Coup d’État judiciaire contre Marine Le Pen

La condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité et deux ans de prison ferme est un séisme politique. Sous couvert de justice, c’est une opération d’exclusion. Le procès dépasse la sanction : il élimine la seule figure d’opposition majeure. La stratégie est rodée : disqualifier l’adversaire avant même la campagne de 2027. La justice devient une arme politique.

Cette manœuvre neutralise un poids lourd sans passer par les urnes. Le précédent est inquiétant : Jean-Marie Le Pen s’est retiré, anticipant cette purge. La dynastie Le Pen est visée pour briser l’élan populaire.

Vers une révolte de l’électorat populaire

Ce verdict pourrait provoquer une radicalisation de l’électorat populaire. Privé de son vote, il pourrait se tourner vers des candidats plus extrêmes, hors système. Marine Le Pen gardait une légitimité institutionnelle. Sa mise à l’écart ouvre la voie à des figures plus disruptives.

Le ressentiment monte dans les zones rurales et périurbaines. Les électeurs se sentent trahis. Leurs voix comptaient enfin, et on les prive de leur choix. Cette rupture pourrait déboucher sur une désobéissance civique, un rejet des institutions, voire une insurrection politique.

La dictature des juges détruit l’État de droit

La justice devient l’outil d’une élite refusant toute alternance. Le Conseil constitutionnel, avec des proches du pouvoir comme Richard Ferrand, valide l’exécutif. Le parquet national financier frappe la droite, épargne la gauche. L’État de droit devient une illusion.

Disqualifier Marine Le Pen ne calme pas la contestation, il l’attise. Un candidat plus radical émergera. Si la justice devient une arme, alors plus aucune règle ne tient. Le rejet des juges s’étend à toutes les institutions : partis, médias, conseils. La rupture est entamée. Le système vacille.