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LA PAUVRETÉ EXPLOSE EN FRANCE ! LES TÉMOIGNAGES GLAÇANTS DES FRANÇAIS | GPTV INVESTIGATION
Le 16 février 2025, Mickaël demandait aux Français s’il est encore possible de se loger dignement alors que les loyers flambent, les SDF se multiplient et que la colère monte face à une crise du logement sans précédent, sur GPTV Investigation.
Loyers inaccessibles et marché immobilier verrouillé
Se loger en France est devenu un luxe. Les loyers explosent, rendant l’accès au logement quasi impossible. À Nice, un deux-pièces atteint 700 €, et les studios passent de 500 à 650 € en quelques mois. Les propriétaires imposent des conditions draconiennes : CDI obligatoire, garants multiples, excluant les précaires.
Airbnb et les locations touristiques aggravent le problème, réduisant l’offre locative. Les villes subissent la spéculation immobilière, privant les habitants d’un logement. Pendant ce temps, le logement social est saturé, incapable d’absorber la demande.
Explosion du sans-abrisme et abandon des précaires
Avec 350 000 sans-abri, la France atteint un niveau dramatique. La promesse de Macron d’éradiquer le sans-abrisme a échoué. Des tentes envahissent les rues, et les structures d’accueil sont débordées. Familles, travailleurs pauvres et étudiants sombrent dans l’exclusion.
Les témoignages sont accablants : un homme ayant passé 11 ans à la rue déplore l’absence totale d’aide. Une femme sans domicile depuis 4 ans affirme être ignorée au profit d’autres populations, nourrissant un profond sentiment d’injustice.
Plutôt que d’agir, les autorités déplacent les SDF pour masquer la misère aux touristes. Cette gestion cynique révèle une société où la précarité est institutionnalisée et où le droit au logement est sacrifié sur l’autel de la rentabilité.
Colère sociale et sentiment de trahison
Le logement est devenu un privilège. Les jeunes sont particulièrement touchés. Une femme enceinte, rejetée de partout, confie : « J’ai envoyé 300 CV, on me refuse tout. » Un emploi ne garantit plus un toit, symptôme d’un effondrement social.
Face à l’inaction, la colère monte. Certains appellent à une révolte : « Il faut une révolution, qu’on se regroupe et qu’on foute le bordel ! » D’autres doutent de la capacité des Français à agir, tant la résignation domine.
La crise du logement illustre un modèle économique à bout de souffle. La financiarisation du marché, l’emprise des investisseurs et l’inaction de l’État nourrissent un mécontentement grandissant. Si rien ne change, la contestation pourrait exploser.