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RUSSIE-UKRAINE : XAVIER MOREAU ANNONCE LA FIN IMMINENTE DE ZELENSKY ! | GPTV

Xavier Moreau, Alexis Tarrade

Le 15 février 2025, Xavier Moreau était l’invité d’Alexis Tarrade, pour un nouvel épisode de Divergence, sur Géopolitique Profonde !

  • Alexis Tarrade, figure clé des relations franco-russes, a dirigé l’Union des Français de l’Étranger en Russie et commente régulièrement la crise ukrainienne. Ancien président des Républicains Russie-Biélorussie, il a quitté ce poste en 2020.
  • Xavier Moreau, analyste en relations internationales, diplômé de Saint-Cyr et de Paris IV, vit en Russie depuis 24 ans. Il dirige Stratpol, se concentre sur la géopolitique russe et est l’auteur de Nouvelle Grande Russie.

Une situation militaire qui tourne à l’avantage de la Russie

Après trois ans de guerre, la ligne de front évolue rapidement en faveur de Moscou. Les forces russes ont conquis plus de 700 km² en seulement deux mois, une progression sans précédent depuis le début du conflit​

Dans le Donbass, la bataille de Chasiv Yar est sur le point de sceller le sort des dernières grandes places fortes ukrainiennes. L’armée russe a percé les défenses de Pokrovsk et Velika Novosilka, consolidant son contrôle dans l’Est​

Sur le front nord, l’Ukraine tente de tenir une poche de résistance autour de Koursk, mais l’initiative stratégique appartient désormais à la Russie. La situation de Kiev devient critique : les défenses s’effondrent, les ressources s’amenuisent et le soutien occidental montre des signes d’essoufflement. L’épuisement des troupes et la réduction des aides occidentales placent Zelensky face à une réalité brutale : la guerre ne peut plus être gagnée sur le terrain.

USA et Russie, seuls maîtres des négociations de paix

Alors que la ligne de front se redessine, Washington et Moscou prennent en main les discussions de paix. Donald Trump, en passe de retrouver la Maison-Blanche, a annoncé vouloir négocier directement avec Vladimir Poutine, évinçant de fait l’Europe et Kiev des débats​

Cette évolution marque un tournant majeur : les décisions stratégiques ne se prendront plus à Bruxelles ou à Kiev, mais entre Washington et Moscou.

L’Ukraine, initialement poussée à refuser toute concession, pourrait se voir imposer un accord dicté par les deux grandes puissances. Les Européens, quant à eux, sont relégués au rôle de spectateurs, après avoir financé une guerre dont ils ne maîtrisent plus l’issue. L’échec total de la diplomatie européenne se traduit par une absence d’influence sur l’issue du conflit.

Ukraine et UE : les grands perdants du conflit

À l’issue de la guerre, Kiev risque de se retrouver dans une position désastreuse. L’économie est en ruine, le pays amputé d’une partie de son territoire, et l’OTAN, malgré ses promesses, n’a pas offert la victoire tant espérée. L’Ukraine devra composer avec une Russie renforcée, tandis que son intégration à l’Union européenne devient une chimère lointaine.

L’UE, elle, paie le prix fort d’une politique hasardeuse. Après avoir injecté des milliards d’euros dans l’armement et les sanctions, elle se retrouve isolée et marginalisée dans les discussions de paix. Son industrie souffre des conséquences économiques de la guerre, et son influence géopolitique s’effondre. L’Europe sort affaiblie, tandis que Washington et Moscou redessinent les contours du nouvel ordre mondial.

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