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SCANDALE : MACRON PLACE UN NOUVEL AGENT DU CHAOS AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ! | GPTV

Nicolas Stoquer

Le 11 février à 2025, Nicolas Stoquer vous donnait rendez-vous pour analyser un sujet explosif, sur Géopolitique Profonde.

Macron verrouille les institutions

Emmanuel Macron veut nommer Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel. Fidèle parmi les fidèles, Ferrand n’a aucune expérience juridique et traîne un passé judiciaire. Après Laurent Fabius, impliqué dans l’affaire du sang contaminé, un autre homme politique ayant eu affaire à la justice pourrait prendre la tête de l’institution garante de la Constitution.

Ferrand doit encore passer le vote des commissions parlementaires. Depuis la réforme de 2008, une opposition des 3/5e pourrait bloquer sa nomination, mais l’Élysée reste confiant : le verrouillage des institutions fonctionne à plein régime.

Ferrand : un pion clé du système Macron

Ancien président du groupe LREM à l’Assemblée, Ferrand a été central dans les réformes du premier quinquennat. Il a facilité l’implantation de La République en Marche en Bretagne, un fief stratégique où se croisent des réseaux influents, notamment Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, dont les médias assurent l’image de Macron.

Ferrand est aussi issu du système mutualiste breton, gangrené par des intérêts opaques. Ce modèle, autrefois vertueux, est devenu un instrument de pouvoir pour une caste dont il est un représentant.

Une nomination qui sent l’impunité

L’affaire des Mutuelles de Bretagne entache Ferrand. En 2017, alors qu’il en était directeur, l’organisme a loué des locaux appartenant à sa compagne, révélant un conflit d’intérêts manifeste. La justice a classé l’affaire pour prescription, mais les faits étaient avérés.

Nommer un homme ayant frôlé la condamnation à la tête du Conseil constitutionnel envoie un signal inquiétant. Cela confirme un système où les institutions protègent une élite politique et économique. Après Fabius, Ferrand incarne cette logique d’impunité.

Un rempart contre la démocratie

Ferrand ne sera pas qu’un président loyal à Macron, il pourra bloquer tout programme d’alternance en 2027. Si Marine Le Pen remportait la présidentielle, Ferrand pourrait invalider ses réformes au nom de la « défense de la démocratie », un comble quand celle-ci est verrouillée par une oligarchie plaçant ses hommes aux postes-clés.

Le vote du 19 février testera l’indépendance des parlementaires. Leur validation entérinerait la mainmise macroniste sur l’une des dernières institutions garantes de l’État de droit.

Un Conseil constitutionnel sous contrôle

Philippe Bas et Laurence Vichnievsky sont aussi pressentis pour remplacer Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet. Ces nominations confirment la volonté de Macron de verrouiller l’institution avec des figures alignées sur sa politique.

Cette stratégie vise à neutraliser les contre-pouvoirs et préparer 2027. Bien qu’inéligible, Macron entend rester maître du jeu en plaçant ses fidèles aux postes-clés.

Le Conseil constitutionnel, censé être un rempart contre les abus, devient un outil de préservation du régime macronien.

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