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L’HORREUR DE LA PROSTITUTION DES MINEURS : LE REPORTAGE EXCLUSIF DE SARAH FRIKH | GPTV
Le 27 janvier 2025, Sarah Frikh et Abel Boyie étaient les invités de Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde !
Sarah Frikh est une journaliste, consultante en harcèlement et cyberharcèlement. Elle est également présidente de l’association « Réchauffons nos SDF » qui a aidé près d’une centaine de femmes et enfants et fait plus de 200 mises à l’abri. Elle a lancé en 2017 une pétition sur change.org pour demander des centres d’hébergement pour les femmes SDF, qui a recueilli plus de 404 000 signatures. Elle alerte régulièrement sur la situation de ces personnes en difficulté sur les réseaux sociaux, et organise des actions concrètes pour leur venir en aide.
Abel Boyi est le collaborateur de Sarah Frikh et le président de la plateforme de réflexion et d’action citoyenne « FR – Tous uniques, tous unis ». Acteur engagé, il concentre son action sur des problématiques sociétales majeures telles que le harcèlement, le cyberharcèlement, et la précarité sociale.
Un marché criminel qui génère des milliards d’euros
Chaque année, 10 000 mineures tombent dans la prostitution en France, chiffre révélant un phénomène alimenté par des réseaux criminels et une demande croissante. Parmi elles, les 15 000 jeunes placées sous la protection de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) sont des cibles privilégiées. Ce marché, pesant des milliards d’euros, exploite les plus vulnérables. Les proxénètes manipulent psychologiquement et soumettent par la violence des jeunes filles précaires ou isolées. Les foyers de l’ASE, infiltrés par ces réseaux, deviennent des viviers de victimes.
Les clients, souvent des hommes âgés, perpétuent ce système criminel par leur argent. Malgré la gravité de la situation, les réponses étatiques sont insuffisantes pour éradiquer ce fléau.
Réseaux sociaux et plateformes : des outils pour les proxénètes
Snapchat, Instagram et OnlyFans facilitent le recrutement. OnlyFans, prétendument dédié à la création de contenu, héberge de nombreux profils féminins mineurs. Les algorithmes mettent en avant des contenus attractifs, attirant des jeunes souvent naïves ou cherchant une indépendance financière. Les proxénètes exploitent ces plateformes pour promettre une vie de rêve qui vire rapidement au cauchemar.
Les influenceurs, en glorifiant le luxe et l’argent rapide, participent indirectement à la normalisation de la prostitution. Leur influence, immense auprès des jeunes, banalise une pratique destructrice et renforce un système criminel. L’absence de contrôle strict sur ces plateformes facilite le travail des proxénètes, rendant leurs pratiques rapides et discrètes.
L’inaction de l’État
Malgré l’ampleur du problème, aucune mesure significative n’a été prise pour protéger efficacement les mineures. Les foyers de l’ASE, censés offrir un cadre sécurisé, sont fréquemment infiltrés. Parallèlement, les plateformes numériques comme OnlyFans ou Instagram continuent d’opérer sans contrôle sérieux, exposant les mineures aux prédateurs. Les dispositifs de vérification d’âge sont inefficaces, et les lois existantes sont mal appliquées.
Les clients, profitant de l’opacité, échappent à toute poursuite judiciaire. Cette inaction traduit une complicité tacite de l’État, sacrifiant une génération entière. Les 10 000 mineures concernées chaque année ne sont pas de simples chiffres mais les victimes d’un système criminel toléré.