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VOUS N’AUREZ PLUS DE RETRAITE ! | GPTV ACTU

Mike Borowski

Le 15 septembre 2024, Mike Borowski dénonce la retraite scandaleuse et le salaire exorbitant de Michel Barnier, Premier ministre, après moins de 25 ans de cotisations, sur GPTV ACTU.

Premier ministre et retraite dorée

Michel Barnier, en poste comme Premier ministre depuis le 5 septembre 2024, incarne un système de privilèges républicains qui soulève une indignation croissante. Selon le journal Marianne, sa retraite atteindrait plus de 28 000 euros brut par mois, une somme exorbitante, surtout pour quelqu’un qui n’a cotisé que moins de 25 ans. Avant ce poste, Barnier a occupé plusieurs fonctions : parlementaire pendant 17 ans, ministre pendant 7 ans, et membre de cabinets ministériels. Ces fonctions lui ont permis de cumuler des pensions conséquentes : 7 637 euros pour son parcours parlementaire et ministériel, 5 300 euros pour son passage au Palais-Royal, et 13 187 euros pour ses années au Conseil général de la Savoie.

S’ajoutent à cela d’autres pensions issues de ses rôles comme coprésident des JO d’Albertville en 1992 et vice-président de Mérieux Alliance. De plus, sa carrière européenne, en tant que Commissaire et négociateur du Brexit, lui donne droit à une pension de 15 083 euros calculée à 4,275 % du salaire de base par année de mandat.

Heureusement, dans un geste de grande noblesse, il a décidé de suspendre sa pension de Commissaire européen pendant qu’il occupe Matignon. Ainsi, il ne touche donc « que » 28 270 euros par mois de retraite, un privilège bien éloigné des réalités quotidiennes des Français, illustrant une classe politique déconnectée et toujours avide des fonds publics malgré la crise économique persistante.

L’écart se creuse

En plus de sa retraite scandaleuse, Michel Barnier perçoit un salaire de 16 000 euros brut par mois. Cela fait un total de 42 000 euros mensuels d’argent public pour une seule personne, alors que les services publics manquent cruellement de financement. Ce type de rémunération ne reflète en rien les réalités des Français, et encore moins celles de la classe moyenne qui peine à boucler les fins de mois.

Cette situation met en lumière un problème plus profond : un décalage entre les élites politiques et les citoyens ordinaires. Les salaires et avantages perçus par les hauts responsables sont non seulement disproportionnés, mais ils alimentent également un sentiment d’injustice et de défiance envers ceux qui devraient servir l’intérêt général.

Un système pour les élites, payé par le peuple

Est-il normal qu’un homme ayant cotisé moins de 25 ans touche une retraite de 28 000 euros et continue de cumuler cette somme avec son poste actuel ? Ce n’est pas seulement injuste, c’est un abus manifeste du système. Les privilèges républicains, loin d’être mérités, semblent réservés à une caste privilégiée déconnectée des réalités de ceux qui les financent.

Cette inégalité est d’autant plus criante dans un contexte où l’on demande aux citoyens de faire des sacrifices, de travailler plus longtemps pour des pensions réduites. Espérons que Michel Barnier, à 73 ans, tirera des leçons de son propre cas lorsqu’il abordera la réforme des retraites.

Il est temps de dénoncer ces abus et d’exiger des comptes de ceux qui se gavent sur le dos des contribuables.

Pour une compréhension approfondie des enjeux économiques et politiques qui impactent notre quotidien, ne laissez pas passer l’occasion de plonger dans nos analyses pointues et sans compromis avec la revue mensuelle Géopolitique Profonde !

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